Martial Picat, tombé d’un échafaudage

et vraisemblablement pas mort dans son lit !

« décédé chez son père, ce matin à deux heures », rue de la Providence à Limoges

Accte de décès, Archives départementales de la Haute-Vienne

Martial Picat, fils de Jérôme (ancien charpentier, gardien sur le même chantier) et de Thérèse Péricaud (infirme depuis plusieurs années) est né le 2 juillet 1830 à Limoges. Ouvrier bardeur, il travaille sur le chantier de restauration de la cathédrale de Limoges. Le 11 février 1849, il chute d’un échafaudage sur le chantier de la cathédrale de Limoges et s’écrase sur les terrasses des bas-côtés, en contrebas.

Vu l’état du malheureux, vivant mais moribond, décrit dans le procès-verbal d’accident fait par l’inspecteur des travaux, peu de chances qu’il ait atteint son lit vivant…

Voir à ce sujet l’article Ce que ne vous dira pas l’état civil, écrit à partir de cas semblables…

Source : Archives nationales, travaux de restauration de la cathédrale de Limoges, F/19/7721.

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