Bourges, 1844.
C’est l’histoire de Sylvain Bernard, maître serrurier, tout content en 1844 de remporter le marché de travaux d’une belle grille de fer forgé qui sera apposée devant le porche de la cathédrale de Bourges. Il est vraiment content, il fera une belle oeuvre d’art, ça lui permettra de faire de se faire connaître (sic).
Bon, le projet initial est un peu retoqué en cours de route quand il y a le changement d’architecte, qui veut y mettre sa patte, mais il y croit dur comme fer ! Finalement la belle grille sort du feu.
Mais là, le temps ayant passé, on est déjà en 1849. La Révolution et les remous politiques sont un peu passés par là. Et en 1849, on juge que
les édifices publics doivent être suffisamment protégés par le respect qui s’y rattache sans qu’il soit nécessaire de les isoler par ces murs de fer défendus de piques ».
Maintenant que la grille est faite, on va bien lui trouver une autre place… En tout cas pour le parvis, la visibilité et la publicité, c’est râpé. Y a bien le jardin de l’archevêché, mais il appartient à la ville, et non à l’Etat. L’Etat ne va quand même faire cadeau à la ville gratuitement de cette grille toute faite qu’en fait il ne veut plus. Reste plus qu’à acheter un bout de jardin, éventuellement, pour mettre la grille autour…
Dans l’immédiat je n’ai pas trouvé d’infos supplémentaires sur le lieu d’échouage de cette grille..
Dossier de travaux de la cathédrale de Bourges. Archives nationales, cote F/19/7657.