Régis et Vincent Forestier

J’ai d’abord cru à une seule personne, et une erreur d’inventaire.
Mais non.
Je vous présente Régis et Vincent Forestier. De (vrais) jumeaux, nés à Lyon le 22 janvier 1920. Tous deux entrés comme administrateurs civils au ministère de l’Intérieur en 1953. Tous deux retraités en 1983. Tous deux décédés à Cannes… l’un en 1996, l’autre en 1999.

Leurs dossiers archivés ensemble pour l’éternité (enfin longtemps quoi) aux Archives nationales, côte à côte sous la cote 19850088/7.

Trombinoscope en miroir de Régis et Vincent Forestier, jumeaux, administrateurs civils au ministère de l'intérieur. Les deux fiches listent les cartes professionnelles délivrées, avec indication des dates de délivrance et avec photo d'identité.Vincent seul porte des lunettes sur les photos.

Régis et Vincent Forestier

Cheveux blancs

En 1806, le vicaire de Merdrignac (Côtes-d’Armor) souhaite une augmentation de salaire. Il commence ainsi sa lettre à son employeur (le conseil municipal à l’époque) :

Ayant blanchi parmi vous depuis environ vingt ans, sous le poids des années et de la fatigue, je crois m’être acquis un droit à votre reconnaissance.

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Source : Archives nationales, cote F/3(II)/COTES-DU-NORD/6, dossier Merdrignac

Joindre l’utile au nécessaire

« Par diverses délibérations, le conseil municipal de la ville de Loudéac (Côtes-d’Armor), dans le but de procurer du travail pendant l’hiver à la classe laborieuse, a voté des travaux extraordinaires pour l’établissement d’un collège communal et d’une école d’enseignement mutuel »   (1832)

Source : Archives nationales, cote F/3(II)/COTES-DU-NORD/6, dossier Loudéac

Gérer les archives en 1829

Dans une administration, s’occuper des archives l’été n’a rien de nouveau…
21 juillet 1829, le préfet des Côtes-d-Armor au ministre de l’Intérieur :

« Les registres de l’état-civil de l’arrondissement de Lannion antérieurs à l’an IX (1801) déposés au greffe du tribunal civil sont ds un tel état de délabrement que leur restauration est devenue indispensable.Le nombre de volumes à recoudre et à recouvrir d’un fort carton est de 407 et on a évalué la dépense à 754 francs »

Source : Archives nationales, cote F/3(II)/COTES-DU-NORD/5, dossier Lannion

Dans une administration, s’occuper des archives l’été n’a rien de nouveau…

21 juillet 1829, le préfet des Côtes-d’Armor au ministre de l’Intérieur :
« Les registres de l’état civil de l’arrondissement de Lannion antérieurs à l’an IX (1801) déposés au greffe du tribunal civil sont dans un tel état de délabrement que leur restauration est devenue indispensable. Le nombre de volumes à recoudre et à recouvrir d’un fort carton est de 407 et on a évalué la dépense à 754 francs ».

Le noeud du problème est lui-aussi atemporel : qui doit payer ?

Source : Archives nationales, F/3(II)/Cotes-du-Nord/5, dossier Lannion.

Qu’on se rassure : les registres sont arrivés jusqu’à nous et sont aujourd’hui numérisés.