Nous croyons devoir consigner ici la singularité d’un petit crocodile empaillé qui se voyait autrefois suspendu à la voûte d’une des chapelles latérales. Tout auprès, dans une niche, était placé un guerrier couvert de son armure, une lance à la main. Une tradition populaire et absurde, que l’on trouve à peu près la même dans plusieurs villes de France, supposait avec des détails merveilleux que cet animal avait été tué dans les environs de Moulins. Il est probable que cette dépouille avait été apportée par quelque croisé revenant d’Afrique ; on la conserve encore au cabinet d’histoire naturelle du collège royal.
Source : Archives nationales, rapport sur l’état de la cathédrale de Moulins, 1842, F/19/7764.
Ah la la, des crocodiles dans les égouts, un mythe centenaire !
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